H.P Lovecraft-La couleur tombée du ciel suivi de La chose sur le seuil

Bonsoir à toutes et à tous.

Aujourd’hui nous revenons alimenter notre blog avec deux nouvelles de H.P Lovecraft intitulées « La couleur tombée du ciel » et « La chose sur le seuil ».

La première raconte la chute d’un météore dont les étranges émanations gazeuses et cette bien singulière couleur rongent corps et esprit, laissant pourrir tout ce qui se trouve aux alentours.

Avec avril vint une sorte de folie dans le pays, et on cessa d’utiliser la route qui passait devant chez Nahum, jusqu’à l’abandonner totalement. C’était la végétation. Tous les arbres fruitiers fleurirent dans des couleurs étranges, et à travers le sol pierreux de la cour et les pâturages voisins surgirent des plantes bizarres que seul un botaniste  aurait pu relier à l’habituelle flore de la région. Aucune couleur saine ou agréable à voir nulle part, sauf l’herbe et les feuillages ; mais partout ces variations prismatiques  et délirantes des tons primaires comme devenus malades, sans aucune trace parmi les teintes connues sur la Terre.

Un de leurs savants l’avait dit… il avait raison… méfie-toi, Ammi, ça peut sucer plus… ça suce la vie… »

La deuxième relate l’histoire tragique d’Edward Derby en proie à une force diabolique cherchant à prendre possession de son corps. Cette force nous apparaît sous les traits d’une séduisante femme, fille d’une longue lignée de sorciers occultes tentant de faire revivre des démons enfouis dans un abîme où nulle personne sensée ne voudrait se rendre.

 » Dan – pour l’amour de Dieu ! Le puits des Shoggoths ! Tout en bas des six mille marches… l’abomination des abominations… je ne voulais pas qu’elle m’y emmène , et je m’y suis trouvé moi-même… Iä ! Shub-Niggurath !… la forme  s’est levée depuis l’autel, et ils étaient cinq cents à hurler… »

Ce que j’ai pensé de l’œuvre : on retrouve dans les histoires de Lovecraft un condensé de toutes les horreurs qui effrayent et déroutent tant par leur nature que par leur réalisme déconcertant. La peur de l’inconnu, le fait d’être face à des choses qui nous dépassent ou encore la perte de contrôle sont autant de thèmes récurrents qui n’ont de cesse de me fasciner. Ma curiosité quant au déroulement final des événements, et bien que les sachant tragiques, m’ont scotché au livre du début à la fin.

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